L’image d’Épinal de la grand-mère préparant de délicieux biscuits pour ses petits-enfants chéris ne vous ressemble pas ? Vous avez du mal à supporter les enfants de votre fille ? Lorsqu’elle vous demande de les garder une journée, c’est une véritable corvée ? Sachez que vous n’êtes sûrement pas la seule personne au monde dans ce cas. Loin des clichés que la société veut véhiculer sur les grands-mères, il peut être tout à fait normal de ne pas supporter les enfants de votre fille. Toutefois, je comprends que ce peut être difficile à vivre. Si cette situation est pesante pour vous, il convient d’analyser, comprendre la situation pour ensuite trouver des solutions satisfaisantes pour chacun.
Vous ne supportez pas les enfants de votre fille : à quoi est-ce dû ?
Le constat est là : pour vous, les enfants de votre fille sont insupportables ! Toutefois, je vous propose d’analyser cette pénibilité et ce qui vous tape sur les nerfs. Dans un premier temps, avez-vous de bonnes relations avec votre propre enfant ? Si tel n’est pas le cas, c’est peut-être dans la relation mère-enfant qu’il faudra chercher des solutions.
Si vous et votre fille, vous vous entendez bien, il y a d’autres questions à se poser :
- Comment avez-vous vécu l’annonce de la grossesse de votre fille ?
- Comment vous positionnez-vous en tant que grand-mère ?
- Comment était votre propre grand-mère avec vous, si vous l’avez connue ?
- Que pensez-vous des valeurs et de l’éducation que votre fille transmet à ses propres enfants ? Êtes-vous en accord ou en désaccord ?
- Généralement, les autres sont le miroir de notre intériorité. Sauf de rares cas, ce ne sont pas les enfants qui sont insupportables, mais la blessure ou la mémoire qu’ils réveillent en vous.
Accepter la situation
Pour aller vers un apaisement des relations, il faut que vous acceptiez cet état de fait ! Mais il faut également que vous soyez dans une démarche bienveillante vis-à-vis de vous et de votre entourage. Durant mon parcours, en tant que voyant professionnel, j’ai pu me rendre compte à de nombreuses reprises que les conflits, non réglés, se rejouent génération après génération. Il n’est pas question d’envenimer la situation, mais, au contraire, de travailler ensemble à dénouer les blessures cristallisées qui se réveillent lorsque vos petits-enfants sont avec vous.
Comprendre les différents points de vue
Vous devez aussi entendre que l’enfant n’est pas responsable (dans la limite du raisonnable) de l’intimité que vous lui portez. Il ressent votre mal-être en sa présence et se sent certainement attristé ou la cause de votre souffrance. De même pour votre fille. D’autant plus si vous avez été une “bonne” maman, elle ne comprend sûrement pas que vous ne puissiez supporter la chair de votre chair.
Il vous faut arriver à poser des mots sur vos maux, mais, aussi, entendre ce que les autres ont à vous dire. Ainsi, vous élargissez votre vision globale pour aller vers un mieux-être.
Changer son fusil d’épaule
Plutôt que de rechigner la prochaine fois qu’il faudra garder vos têtes blondes, je vous encourage vivement à pratiquer la pensée positive. Soyez reconnaissante d’avoir vos proches et votre famille. Combien de grands-parents se retrouvent seuls et isolés. Toutefois, sachez aussi mettre des limites. Vous n’êtes pas la baby-sitter attitrée et vous avez le droit d’avoir votre propre vie et intimité. Faites en sorte de recevoir vos petits enfants quand vous êtes réellement disponible (de corps et d’esprit) afin de partager un vrai moment de convivialité auprès d’eux.
Être grand-parent est un cadeau. C’est une chance de voir ses enfants grandir et tisser des liens avec ses petits-enfants.
Se faire accompagner dans une démarche d’apaisement
Parfois, malgré toute notre bonne volonté, il est difficile de dépasser certaines épreuves. Faites-vous accompagner. En tant que voyant, je peux voir les événements passés traumatiques qui peuvent encore vous impacter aujourd’hui dans votre relation avec vos petits-enfants.
Ensemble, nous irons plonger dans votre histoire personnelle pour nettoyer, apaiser et guérir. De par mon éthique et le secret professionnel auquel j’accorde une place indéfectible, vous pourrez me parler à cœur ouvert de ce qui vous tracasse. Jamais, je ne vous jugerai. Mon seul désir est d’apporter de l’apaisement dans votre cœur, d’abord, puis de vous aider à renouer le lien avec vos petits-enfants et votre fille.
